- Re-cycle Yazd

Re-cycle Yazd

Hydrocity| Ecole spéciale d'architecture de paris | Unesco | Ecole de paysage de blois | Ecole d'architecture de Yazd

2014


Spécificité
Reliance d'un patrimoine avec une nécessité écologique
Matériel
Yazd, qanats, ????
temporalité
Workshop de 10 jours

Mobile

"Il semble en effet que cette enclave vide « représente tout les atouts d’un écosystème subtil entre nature et urbanisation, et une capacité étonnante de la morphologie et des typologie architecturale, une économie d’énergie par la limitation de la mobilité polluante des automobiles et la densité du bâti, un processus participatif et une gestion conviviale des espaces urbains, des systèmes de solidarité et une pratique de l’égalité de statut entre personnes et représentations symboliques spatiales, qui tous ne demandent qu’à être encouragés, réactivés ou réinterprétés, contre un modèle urbain « générique » porté par l’ultralibéralisme moderniste mondialisé, qui génère la destruction de l’environnement, du lien social et de la diversité culturelle."

Nous pensons que L’humanité est à l’orée d’une crise globale, tant économique que ressourcetaires, l’urbanisme et son étalement est à l’image de nos modes de vies. Un rapport de l’organisation Global Footprint Network, nous indique que d’année en année, la date du jour de dépassement des ressources recule.
« Re-use Recycle Yazd » est un projet de recherche expérimentale sur Yazd, ville millénaire du désert, à l’épicentre de l’Iran. Tout en s’inscrivant dans les problématiques de la ville générique, le projet apporte des solutions pour la régénération de la ville. En effet, la ville moderne, sans frange, s’est développée, détruisant une grande partie des étendues agricoles raccordées aux qanats. Elle est reliée à un réseau moderne d’apport et de recyclage des eaux usées. La nappe phréatique a diminuée de manière significative. La plus part des qanats qui distribuaient l’ancienne ville sont à sec, seul un des plus long et plus profond a été conservé, . Les stations de pompage permettent d’avoir une partie de l’eau nécessaire à l’agriculture, alors que l’eau ménagère provient d’Isphahan. Dans le centre historique, la politique de préservation du patrimoine sous couvert de l’UNESCO cherche à préserver le souvenir de cet état de grâce qui y fût présent. Pourtant la ville historique ne correspond plus aux standards médiatisés de la vie moderne. Ainsi, le centre n’est plus habité à 60 % et 30% des constructions sont en ruines. Le centre c'est ghettoisé.

Nous avions donc cherché durant ce second workshop, des leviers permettant de relier ce patrimoine d'une ville fondée sur la gestion de l'eau et sa dépendance.